Petit déjeuner « Industrie du futur » à la CCIR

Publié le 29 novembre 2017 | Dernière mise à jour le 30 novembre 2017

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Dans le sillage du Forum régional sur l’industrie du futur, organisé début novembre à Bourges, la CCI Centre-Val de Loire organisait le 22 novembre autour de ce même thème un petit déjeuner de l’économie. Objectif : faire le point sur les aides existantes, mobilisables par les industriels de la région. L’occasion pour la Direccte de rappeler les priorités de l’Etat pour l’industrie de demain.

Arrivée de nouveaux modèles économiques grâce au numérique, essor de nouvelles technologies (fabrication additive, réalité augmentée…), nouveaux rôles confiés aux opérateurs de production… l’industrie française doit faire face à de multiples défis. Ce petit déjeuner de l’économie, qui a permis de revenir sur toutes ces mutations en cours, s’adressait avant tout aux institutionnels chargés de relayer le message auprès des industriels : membres du réseau régional des développeurs économiques, journalistes et équipes de l’Alliance industrie du futur(AIF).

Plusieurs dispositifs d’accompagnement

Lors de 3 tables rondes successives, plusieurs acteurs régionaux (Conseil régional, BPI France, CCI, Aract(3)) ont présenté les divers outils et modes d’accompagnement existants à destination des industriels : diagnostics suivis d’un accompagnement dans la durée pour la CCI (avec un financement de la Région), diagnostic 360° axé marché/technologie proposé par l’AIF, diagnostic en matière de RH/organisation promu par l’ARACT, prêts sans garantie proposés par BPI France dans le cadre d’un investissement …
L’Union des Industries Chimiques (UIC) a pour sa part présenté le lancement d’un club de l’Industrie du Futur, club d’entreprises issu d’un partenariat avec Plasti-Ouest et l’Union des industries mécaniques (UIMM) 45/37, afin de renforcer les échanges de bonnes pratiques entre ses membres.

Le rôle clé de la Direccte

Tous les ans, plus de 300 visites d’entreprises sont effectuées par les chargés de missions « développement économique » de la Direccte qui sensibilisent les chefs d’entreprises industriels à la nécessité de rejoindre le train de l’innovation et de l’export promu par l’industrie du futur et la dynamique « French Fab ». « Mes collègues orientent systématiquement les chefs d’entreprises vers les bons interlocuteurs, qu’ils soient publics ou privés » indique Marie Baumier, cheffe du service « compétitivité et mutations économiques » à la Direccte. « L’Etat souhaite aussi donner plus de visibilité aux entreprises exemplaires, telles que Seco Tools, qui a ouvert ses portes lors du Forum de Bourges, en s’appuyant notamment sur l’AIF qui recense sur son site des entreprises « vitrines ». Trop peu d’entreprises régionales ont déjà été labellisées par l’AIF et nous devons redoubler d’effort collectivement pour inciter nos industriels à candidater et à promouvoir ainsi le potentiel industriel de la région ».
Des industriels qui auront aussi l’occasion de promouvoir leurs savoir-faire lors du prochain salon international de l’industrie qui aura lieu du 27 au 30 mars prochain à Villepinte, parallèlement à la semaine nationale de l’industrie destinée quant à elle à promouvoir les métiers industriels auprès des jeunes et parents.

De nouvelles compétences attendues

Car la transformation de l’industrie implique aussi de nouvelles formes d’organisation du travail et de nouvelles compétences pour les salariés. « Depuis plusieurs années, la Direccte accompagne de nombreuses entreprises sur ce volet RH » poursuit Marie Baumier. « Nous soutenons financièrement un certain nombre d’actions de formation ou de conseil, portées par des OPCA, mais aussi par d’autres organismes tel que l’AFNOR. Ce dernier pilote un programme d’accompagnement d’entreprises visant à faciliter l’intégration du numérique dans la chaîne de production en prenant en compte la dimension humaine ».
Enfin, le management innovant étant au cœur de la transformation des entreprises se lançant dans la démarche Industrie du Futur, la Direccte a lancé l’été dernier un réseau d’ambassadeurs de la « Qualité de Vie au Travail » (QVT) constitué de chefs d’entreprises qui partagent avec leurs pairs les bonnes pratiques en matière d’organisation et de gouvernance. Un appui auprès des entreprises souhaitant s’améliorer sur ce volet « QVT » sera bientôt proposé par l’ARACT dans ce cadre, avec le soutien de la Direccte.