Vaccination contre le COVID-19 : les services de santé au travail se mobilisent
Publié le 24 janvier 2022 | Dernière mise à jour le 8 février 2022
Devant la recrudescence de la pandémie fin décembre, Laurent PIETRASZEWSKI, secrétaire d’Etat en charge de la santé au travail, a demandé à tous les services de prévention et de santé au travail (SPST) de se mobiliser pour proposer systématiquement la vaccination (1ère injection ou rappel) aux salariés concernés lors des visites ou examens de santé [1]. Il leur a aussi demandé de planifier et d’organiser eux-mêmes des séances de vaccination en milieu de travail, soit au sein d’entreprises, soit à proximité.
Faciliter la prise de RV de vaccination
« Tous les SPST de la région ont été très réactifs » se réjouit Bernard ARNAUDO, médecin inspecteur du travail à la DREETS. « Ils ont rapidement passé commande de doses de vaccins supplémentaires auprès de leurs pharmaciens et ont réussi à obtenir à la fois des doses de Moderna et de Pfizer. Des séances de vaccination ont été réalisées dès le début de l’année, y compris au sein même de grandes entreprises. Cela permet aux salariés de se faire vacciner sur leur temps de travail ».
La plupart des SPST ont aussi lancé des emailings à destination des employeurs afin d’inciter leurs salariés à prendre un RV de vaccination soit auprès de leur médecin du travail, soit auprès d’un centre près de leur entreprise. Les SPST d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher proposent pour leur part la prise de RV via Doctolib sur leur site internet.
Répondre aux questions des non-vaccinés
« Lors des visites médicales, les médecins du travail prennent soin de questionner le salarié sur leur statut vaccinal », poursuit Bernard ARNAUDO. « En cas de rappel à effectuer, ils facilitent le cas échéant la prise de RV. Dans les cas, de plus en plus rares, où ils se trouvent face à une personne qui n’a jamais eu de vaccin anti-COVID, ils répondent aux questions que se posent les salariés et leur donnent les informations nécessaires pour tenter de les convaincre ».
Quoiqu’il en soit, la mobilisation de tous les SPST va se poursuivre au moins jusqu’à la fin janvier. Début février, au regard du premier bilan des actions menées et de l’évolution de la pandémie, le ministère décidera s’il y a lieu de réorienter l’offre vaccinale vers certaines populations qui seraient encore sous-vaccinées : travailleurs intérimaires, sous-traitants, TPE-PME isolées en milieu rural…
Consultez ce protocole mis en ligne sur le site du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion le 21 janvier 2022.
Notes
[1] Circulaire du 22 décembre 2021 relative au renforcement de la vaccination anti Covid-19 auprès des salariés