Comment prévenir les risques liés aux fumées de soudage ?

Publié le 21 novembre 2019 | Dernière mise à jour le 19 février 2021

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Près de 150 participants dont des représentants d’entreprises, d’organisme de formation et des acteurs de la prévention de la région Centre-Val de Loire ont assisté le 7 novembre 2019 à la Chaussée-Saint-Victor (41) à une rencontre intitulée « Fumées de soudage : prévention et innovations ».


Initiée dans le cadre du 3ème Plan régional santé au Travail (PRST), par l’Institut de Médecine du Travail du Val de Loire, la Carsat, la Direccte Centre-Val de Loire et les services de santé au travail de la région, cette manifestation avait un double objectif : inciter les professionnels à adopter des mesures de prévention adaptées pour éviter à leurs salariés d’être exposés aux fumées de soudage et s’informer sur les nouvelles techniques de soudage.

De nombreuses entreprises ont une activité de soudage qu’ils s’agissent de leur activité principale comme les entreprises de chaudronnerie ou annexe comme les ateliers de maintenance, par exemple. En effet, en France, l’exposition aux fumées de soudage, classées en 2017 cancérogènes par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), concernerait 598 000 salariés selon l’enquête SUMER 2010.

Nocivité avérée quel que soit le type de soudage

Les caractéristiques des fumées de soudage de métaux sont très variables selon les techniques utilisées. Elles regroupent des entités très différentes qu’il faut savoir évaluer. Elles peuvent selon leur composition, leur concentration et la durée d’exposition, présenter des effets néfastes pour la santé et être à l’origine de pathologies professionnelles. Du fait des hautes températures atteintes au point de fusion, tous les procédés de soudage émettent des fumées potentiellement nocives qui peuvent être inhalées par les soudeurs et les personnes travaillant à proximité.

Des poussières de très petites tailles

Ces fumées sont formées de gaz et de poussières dont les dimensions sont en quasi-totalité inférieures au micromètre et dont une proportion non négligeable se présente sous forme nanométrique. Du fait de leur très petite taille, ces poussières sont susceptibles d’atteindre la région alvéolaire de l’appareil respiratoire. Les activités de soudage et les contraintes associées sont très différentes d’une entreprise à une autre ce qui rend d’autant plus compliqué de généraliser les mesures de prévention et de protection à mettre en œuvre.

Quelles mesures de prévention mettre en œuvre ?

Afin d’aider ces entreprises à évaluer et maîtriser leurs risques d’exposition, les préventeurs de la région (Institut de Médecine du Travail du Val de Loire IMTVL, CARSAT, Services de Santé au Travail) avec l’appui de professionnels du secteur de la métallurgie(UIMM, CETIM [1]) ont présenté lors de cette rencontre les effets sur la santé des fumées, les mesures techniques et organisationnelles à mettre en œuvre : conseils dans le choix du métal d’apport et des matériels, adoption de mesures de prévention collective, …. Ainsi que les techniques innovantes en matière de soudage.

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Notes

[1CEntre Technique des Industries Mécaniques