Journée internationale des droits des femmes : chiffres-clés pour éclairer sur l’égalité femmes-hommes en Centre-Val de Loire

Publié le 10 mars 2022

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Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, l’Insee Centre-Val de Loire publie ce jour des chiffres-clés sur la population, la santé, les conditions de vie ou bien l’enseignement et l’emploi pour éclairer sur l’égalité femmes-hommes en Centre-Val de Loire.

En 2018, 1 325 000 femmes vivent en Centre-Val de Loire, représentant plus de la moitié de la population de la région (51,5 %).

À la naissance, leur espérance de vie est près de 6 ans supérieure à celle des hommes (84,8 ans contre 78,9 ans).

 

Elles ont en moyenne 30 ans à la naissance de leurs enfants et sont dans 8 cas sur 10 à la tête de la famille monoparentale après séparation.

 

Entre 15 et 17 ans, elles sont davantage scolarisées que les hommes et sont plus souvent diplômées de l’enseignement supérieur qu’eux.

 

Pourtant, leur taux d’emploi [1] entre 25 et 54 ans (79 %) reste en deçà de celui des hommes (écart de 6 points dans la région), et leur taux de chômage au sens du recensement est plus élevé (écart de 1,6 point).

Lorsqu’elles ont un emploi, elles travaillent plus souvent à temps partiel (22 % contre 5 %). Elles sont moins souvent cadres et perçoivent un salaire horaire net médian moins élevé que leurs homologues masculins (10,7 € contre 11,9 €).

Au sein de la région, les femmes sont le plus souvent en emploi dans l’Indre-et-Loire (80 %), leur taux de chômage au sens du recensement est le plus faible dans le Loir-et-Cher (11 %), et leur salaire horaire net médian le plus élevé dans l’Eure-et-Loir (11,0 €) et le Loiret (10,9 €). La part de femmes âgées de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi ni en formation est la plus faible dans l’Indre-et-Loire (16 %), où elle est plus faible que celle des hommes, contrairement aux moyennes régionale et nationale. L’écart de salaire entre femmes et hommes est le plus faible dans l’Indre (écart de 9 %), mais c’est aussi là que les salaires sont les plus faibles pour les deux sexes. Les femmes vivant dans le Cher ont le plus faible taux d’emploi et le plus fort taux de chômage par rapport aux autres femmes de la région.

Pour en savoir plus, téléchargez le communiqué de presse ci-dessous.

Notes

[1Sur l’emploi, le chômage et le temps partiel, les définitions au sens du recensement sont différentes de celles au sens de l’enquête emploi. C’est cette dernière source qui fait référence au niveau national et pour les comparaisons européennes.

Documents à télécharger :