Salariés, indépendants, fonctionnaires, élus locaux… devenez inspecteurs du travail !

Publié le 7 mars 2024

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Vous comptez 8 ans d’expérience professionnelle ou vous êtes fonctionnaire de catégorie A ? Vous recherchez un métier socialement utile, enrichissant, au cœur des enjeux économiques et sociaux ? Le ministère du travail, de la santé et des solidarités recrute des inspecteurs du travail.

Quelles sont les missions d’un inspecteur du travail ?

L’inspecteur du travail veille à l’application de la législation du travail, par le conseil et l’accompagnement des acteurs du monde du travail, et par le contrôle en entreprise.
Il contribue à la prévention des risques professionnels, à l’amélioration des conditions de travail, au développement du dialogue social.
Il contribue également aux politiques publiques répondant à des enjeux sociétaux comme l’égalité professionnelle, les non-discriminations ou la lutte contre le travail illégal. L’inspecteur du travail dispose de pouvoirs d’enquêteet de moyens d’actions importants. Il bénéficie aussi d’une garantie d’indépendance dans l’exercice de ses missions, mais il reste rattaché à un collectif de travail. Il exerce ses missions en région ou en département au sein d’unités de contrôle.

Comment postuler en tant que salarié, indépendant, élu local ?

Vous pouvez devenir inspecteur du travail par la voie du 3ème concours s’adresse aux candidats justifiant de huit années de mandat ou d’activité professionnelle en dehors de l’administration publique (salarié de droit privé, travailleur indépendant, membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale ou de responsable, y compris bénévole d’une association). Il n’est pas obligatoire que les candidats aient suivi un cursus juridique au préalable. Ce concours comprend deux épreuves d’admissibilité (note de synthèse sur des questions de travail ou d’emploi et de formation professionnelle ; questionnaire à réponses courtes sur le droit du travail et le droit social européen) et de deux à trois épreuves d’admission (mise en situation collective ; entretien avec le jury à partir d’un exposé sur l’expérience professionnelle ; une conversation en anglais facultative).

Quelle rémunération ?

Pour les lauréats du 3e concours, il n’y a pas de reprise de l’ancienneté ou de la rémunération antérieure, sauf expérience en tant que contractuel dans le secteur public (sous certaines conditions). En revanche ils sont titularisés directement au 3e échelon et se voient attribuer 1 an d’ancienneté. L’évolution de la rémunération suit la grille indiciaire du corps et le parcours professionnel de l’agent pour la partie indemnitaire (primes).

Comment postuler en tant que fonctionnaire par voie de détachement ?

Longtemps accessible uniquement par concours, l’inspection du travail recrute désormais aussi par voie de détachement d’agents de catégorie A des trois fonctions publiques. Ainsi, il n’est pas obligatoire que les candidats aient suivi un cursus juridique au préalable. L’agent recruté par voie de détachement est affecté sur
un poste de contrôle sur un territoire ou dans une unité spécialisée (agriculture, travail illégal, BTP, transports…) en région ou en département. Il suit, pendant neuf mois, une formation dispensée par l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (Intefp). Cette formation alterne formation théorique, notamment en droit du travail, en présentiel et en distanciel, ainsi que des stages terrain organisés au sein du service d’affectation pour découvrir les différentes facettes de la fonction et acquérir les gestes professionnels. À l’issue de la formation, l’agent est nommé sur son poste. L’agent en détachement dispose ensuite pendant deux ans d’un accès prioritaire à la formation continue.

Quelle rémunération ?

L’agent recruté par voie de détachement est reclassé à l’échelon correspondant à l’indice égal ou immédiatement supérieur à son niveau indiciaire antérieur (hors NBI). Il perçoit une indemnité mensuelle de fonction, de sujétions et d’expertise (IFSE) dont le niveau est déterminé par le montant des primes antérieurement perçues par l’agent et qui ne peut être inférieure à 7 135 euros bruts annuels.

Cette indemnité, qui ne peut qu’évoluer à la hausse, fait l’objet d’une révision tous les trois ans ainsi que lors des changements de postes et promotions.

Il perçoit aussi un complément indemnitaire annuel (CIA), lié aux résultats obtenus.

En savoir plus et postuler :

Consultez la page :
travail-emploi.gouv.fr/devenez-inspecteur-du-travail
Pour tout renseignement sur les postes disponibles dans le corps de l’inspection du travail, contactez :
drh-recrutement@sg.social.gouv.fr