Une prestation d’accompagnement-conseil pour aller de l’avant

Publié le 11 mars 2019 | Dernière mise à jour le 13 mars 2019

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Sept TPE-PME de tous secteurs, en difficulté ou en phase de développement, ont bénéficié de l’appui d’un consultant pour co-construire un plan d’actions dans le but de se redresser ou de préparer leur avenir.


Cette prestation, lancée en 2018 par la Direccte et financée dans le cadre d’un marché public « Appui aux mutations économiques », propose à des entreprises de moins de 10 jusqu’à 250 salariés un accompagnement-conseil pour se maintenir ou se développer, « avec le souci de préserver les emplois et d’assurer une gestion efficace des ressources humaines », indique Bernadette Maillet, chargée de mission à la Direccte. En 2018, 7 entreprises ont bénéficié de l’appui d’un consultant durant 7 à 14 jours, sur lequel la Direccte n’a eu «  que des bons retours ».

La démarche se déroule en 2 phases.

La première, celle du diagnostic, sert à analyser l’entreprise dans toutes ses dimensions (activités, finances, organisation, compétences, performances) et à identifier ses forces et faiblesses afin de voir quelles sont ses marges de manœuvre et pistes à suivre pour aller de l’avant.
Vient ensuite le temps du passage à l’action : la mise en œuvre par le consultant, le dirigeant et son équipe de management d’un business plan à 3 ans et d’une série d’actions concrètes à 6 mois (formation, renforcement de compétences, nouveaux savoir-faire…). Cet accompagnement se traduit par des recommandations écrites, un calendrier, des indicateurs, l’évaluation du plan d’actions, voire la proposition de mesures correctives.


« Notre ambition est d’apporter une réelle plus-value, ce qui implique de faire du cas par cas, de s’adapter à chaque situation, insiste Laurent Bastian, senior consultant au Cabinet Mazars. Il ne s’agit pas d’amener de l’extérieur des solutions toutes faites, mais de co-construire un plan que l’entreprise s’approprie, de faire bénéficier au dirigeant d’un regard qui n’est ni juge ni partie et de lui donner le temps de se poser ».

"Grâce au consultant, nous avons pu prendre de la hauteur"

C’est justement « l’opportunité de pouvoir se regarder un peu le nombril et de se poser des questions qui peuvent paraître évidentes », qui a séduit Teddy Veillot, directeur administratif et financier de Cizeta Medicali(fabrication-commercialisation d’orthèses et de dispositifs médicaux de compression - 48 salariés à Saint-Amand Montrond). Cette entreprise en plein essor, « partie de 0 » en 2008, réalise aujourd’hui 14 millions d’euros de chiffre d’affaires et détient 6 % de part de marché.
« A ce stade de croissance rapide, nous avions un peu la tête dans le guidon, indique Teddy Veillot. Il nous fallait échanger avec une tierce personne ne connaissant pas notre marché, mais capable de nous poser des questions pertinentes. Nous avons ainsi pu prendre de la hauteur et être confortés dans l’idée que nous étions dans la bonne direction, que nous devions continuer à nous développer et à investir ».

Laurent Bastian est également intervenu auprès de la Fédération Familles Rurales (FFR) de l’Indre, qui fédère 145 associations locales, dont 125 faisant de l’aide à domicile. « Nous étions en pleine réflexion sur cet enjeu à 6 ans, comment adapter notre organisation aux cadres donnés par le régime d’autorisation administrative et par la loi d’adaptation de la société au vieillissement, explique Sarah Etiève, directrice de la FFR de l’Indre. Avec son regard extérieur de consultant , qui pose des questions qu’on ne se pose plus mais qu’on devrait continuer à se poser, le consultant a pu nous dire, à partir d’une analyse globale de la structure, où nous en étions, et nous proposer plusieurs scénarios d’évolution. Nous allons donc pouvoir passer au plan d’actions ».

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