Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat : comment ça marche ?

Publié le 7 janvier 2019 | Dernière mise à jour le 2 avril 2019

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Pour soutenir le pouvoir d'achat des ménages, le gouvernement a décidé d’ouvrir aux employeurs la possibilité de verser, à leurs salariés dont la rémunération est inférieure à 3 SMIC, une prime exceptionnelle dans la limite de 1 000 €. Ses modalités peuvent être décidées de manière unilatérale par l'employeur avant le 31 janvier 2019, et via un accord d'entreprise d'ici le 31 mars 2019.

Exonération totale, quelque soit la taille de l’entreprise

Cette prime est exonérée d’impôt sur le revenu, de cotisations sociales patronales et salariales et de prélèvements sociaux ( CSG/CRDS ).
Elle ne peut en aucun cas se substituer aux augmentations de salaires et primes prévues par les accords de branche ou d’entreprise ou les usages de l’employeur.

Octroyée à tout ou partie des salariés, son montant peut être modulable

L’employeur peut par ailleurs verser, nonobstant toute stipulation conventionnelle contraire, la prime à une partie seulement des salariés dont la rémunération est inférieure à un plafond. Le montant de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat pourra être modulé selon les différents bénéficiaires en fonction de critères tels que la rémunération, le niveau de classifications, la durée de présence effective pendant l’année 2018.

La prime doit être versée avant le 31 mars 2019


Cette prime devra faire l’objet d’un accord dans l’entreprise. Toutefois, afin de permettre la diffusion la plus rapide possible de la prime, ses modalités pourront être arrêtées jusqu’au 31 janvier 2019 par décision unilatérale du chef d’entreprise et sans accord d’entreprise (avec une information ultérieure du Comité social et économique avant le 31 mars). Dans le même objectif de rapidité, la prime devra être versée à partir du 11 décembre 2018 et avant le 31 mars 2019.

Pour en savoir plus :