La DIRECCTE Centre renforce son soutien auprès des entreprises à fort potentiel

Publié le 5 janvier 2012

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Depuis mai 2011, la DIRECCTE Centre a mis en œuvre un dispositif de suivi et d’accompagnement des Entreprises de Taille Intermédiaire [1] , dites « ETI » et des PME à fort potentiel de croissance, appelées « Pépites ». Objectif : renforcer leur capacité à se développer et augmenter ainsi leur rôle moteur au sein du tissu économique. En région Centre, une centaine d’entreprises sont concernées par ce dispositif.

Chacune de ces entreprises, « ETI » ou « pépite », dispose d’un référent au sein de la DIRECCTE, chargé d’examiner avec elle ses projets d’évolution et de développement, de l’orienter vers les meilleurs dispositifs publics de soutien et de l’accompagner dans ses démarches avec l’administration et les opérateurs publics.

Un nombre insuffisant d’ETI en France

L’intérêt porté à ces entreprises fait suite à la remise d’un rapport sénatorial mettant en évidence leur importance dans le tissu économique : les ETI représentent 25 % des investissements des entreprises françaises et 21 % de l’emploi salarié total. Les ETI s’illustrent par un dynamisme fort, porteur d’emploi et de croissance, notamment à l’export où elles génèrent le tiers du chiffre d’affaires français. Elles se distinguent des PME qui ne disposent pas de la taille critique pour exporter et des groupes qui s’implantent directement à l’étranger. A titre de comparaison, on dénombre deux fois moins d’ETI en France qu’en Allemagne ou en Grande-Bretagne.

80% des entreprises visitées par la DIRECCTE

En région Centre, après échange avec les acteurs économiques, la DIRECCTE Centre a sélectionné une centaine d’entreprises répertoriées en tant que pépite ou ETI. Chacune dispose d’un référent au sein du Pôle « Entreprise-emploi-économie » de la DIRECCTE. Ces référents ont aujourd’hui rencontré près de 80% de ces entreprises qui ont pu leur faire part de projets et de problématiques variés. Les sujets ayant trait à la réglementation, l’innovation, l’export, l’investissement et les ressources humaines arrivent en tête des préoccupations mises en avant par les entreprises et sur lesquelles elles ont sollicité un éclairage, et un accompagnement.
En retour, les réponses apportées par la DIRECCTE sont donc diverses :

  • explicitation d’un point réglementaire, déblocage d’un dossier, en lien naturellement avec l’administration concernée,
  • information sur un dispositif de soutien sur les sujets de l’innovation (crédit impôt recherche, OSEO,…) ou de l’export (Equi-pe de France de l’Export ; dispositif d’aides à l’international...),
  • mise en relation avec des centres d’innovation, des pôles de compétitivité, des plates-formes technologiques,
  • information sur les actions collectives en cours, sur la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC),
  • médiation de la sous-traitance, médiation du crédit…
    Une chose est sûre : le référent agit aujourd’hui comme un véritable facilitateur en mobilisant en tant que de besoin les ressources disponibles au sein de la DIRECCTE Centre, des autres services de l’Etat ou des autres acteurs publics régionaux ou nationaux.

Notes

[1Une entreprise de taille intermédiaire est une entreprise qui a entre 250 et 4999 salariés, et soit un chiffre d’affaires n’excédant pas 1,5 milliards d’euros soit un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros.
Une entreprise qui a moins de 250 salariés, mais plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et plus de 43 millions d’euros de total de bilan est aussi considérée comme une ETI.
Les ETI constituent une catégorie d’entreprises intermédiaire entre les PME et les grandes entreprises.