Benjamin : « le CAE ? Tout le monde y gagne ! »
Publié le 19 décembre 2014 | Dernière mise à jour le 18 décembre 2014
Après avoir travaillé en tant qu’intermittent du spectacle et monté son auto-entreprise de réalisation audiovisuelle, Benjamin a signé en juin dernier un CUI - CAE en tant que chargé de communication à la Commanderie d’Arville, un site templier situé près de Vendôme. De quoi donner une nouvelle impulsion à sa carrière.
« Dès le départ, on m’a fait confiance pour l’organisation d’événements et la stratégie globale de communication du site. C’est très valorisant pour moi ! » Benjamin Monnereau, 37 ans, est ravi de son nouvel emploi de chargé de communication, qu’il exerce au sein de la Commanderie d’Arville, près de Vendôme, depuis le mois de juin 2014. Un emploi en contrat unique d’insertion – contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE) à temps plein d’une durée de 12 mois, mais qu’il espère déjà voir pérennisé par la suite.
Après une école d’architecture et un BTS audiovisuel en montage et réalisation, Benjamin a d’abord décroché quelques contrats en tant qu’intermittent du spectacle. Il crée ensuite son auto-entreprise dans le domaine de l’audiovisuel tout en exerçant quelques ‘’petits boulots’’ en parallèle comme surveillant de lycée. Objectif : arriver à développer suffisamment l’activité de son entreprise pour pouvoir se dégager un salaire. « Malheureusement, après cinq ans d’existence de la société, ce n’était toujours pas le cas ».
Le jeune homme décide alors de se mettre en quête d’un emploi, avec l’envie de se tourner vers le secteur de la communication et de l’événementiel. « L’offre de CUI-CAE proposée par la Commanderie d’Arville comprenait ces deux volets, elle m’intéressait donc particulièrement ».
Pour lui, l’un des avantages du CUI-CAE est qu’il permet de laisser sa chance aux demandeurs d’emploi de longue durée, dans un marché du travail très concurrentiel. « Du fait des critères d’éligibilité, cela permet de faire ‘’sortir’’ son CV du lot, et d’éviter qu’il soit noyé au milieu de dizaines d’autres candidatures ». Benjamin a également pu bénéficier d’une aide financière de la part de Pôle emploi pour ses frais kilométriques durant son premier mois de travail.
Grâce au CAE, Benjamin Monnereau a aussi pu acquérir de nouvelles compétences, comme la création et le management d’un site Internet, ainsi que la présentation de visites guidées. « Cela ajoute de nouvelles cordes à mon arc », se réjouit-il. « Avec le CAE, tout le monde y gagne, employeur comme salarié : le premier peut recruter une personne qualifiée, tout en bénéficiant d’une aide financière de l’Etat, alors que le second a plus de chance d’accéder à l’emploi qui l’intéresse, tout en ajoutant des compétences à son CV ». Un véritable contrat gagnant-gagnant !