Encourager les clauses d’insertion sociale dans les marchés publics et privés

Publié le 13 mars 2014


« C’est un partenaire incontournable » assure Luc Fourny (Région Centre), « un soutien précieux » ajoute Audrey Baffalie (Vinci Autoroutes). Tous deux font appel au chargé de mission « clauses d’insertion » recruté par l’association BGE Cher Anna pour promouvoir le développement de la clause sociale dans la commande publique et privée de ce département.
Cette clause, appelée aussi clause d’insertion, se traduit par l’obligation pour les entreprises répondant à un appel d’offres de réserver un minimum d’heures à des publics éloignés de l’emploi : demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires de minima sociaux, jeunes sans qualification ou faiblement qualifiés, travailleurs reconnus handicapés… C’est le cas de Tribier, 44 ans, qui a pu « faire ses preuves » puis signer un CDD sur un chantier de travaux dans un lycée berruyer.
Dans le Cher, ces clauses se sont véritablement développées dans le cadre du plan de rénovation urbaine de la ville de Bourges. Une contrainte désormais bien intégrée par les entreprises habituées à répondre aux marchés publics : « Mais il est essentiel d’avoir un interlocuteur qui vous mette en contact avec des structures locales spécialisées dans l’insertion » estime un cadre d’une entreprise de charpente ayant remporté un appel d’offre comportant une clause
sociale. En 2013 et pour sa première année d’intervention, l’association
BGE Cher Anna aura accompagné environ 7 000 heures d’insertion ; elle table sur 20 000 en 2014 et 50 000 en 2015.

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