Le CAE : de réelles compétences et un soulagement financier pour les collectivités

Publié le 19 décembre 2014 | Dernière mise à jour le 17 décembre 2014


La communauté de communes de Bléré vient de recruter la directrice de son centre de loisirs. Un poste à responsabilités, pour lequel la collectivité a opté pour un contrat d’accompagnement dans l’emploi, qu’elle souhaite pérenniser par la suite.

« La liberté » : c’est ainsi que Jocelyne Cochin, la présidente de la communauté de communes de Bléré, en Indre-et-Loire, définit le CUI -CAE (contrat unique d’insertion – contrat d’accompagnement dans l’emploi).

Au mois d’octobre 2014, la communauté de communes a recruté la directrice de l’un des accueils de loirsirs sans hébergement (ALSH) gérés par la collectivité, par le biais d’un CAE. « Nous avons trouvé une personne correspondant parfaitement aux critères que nous recherchions », souligne Jocelyne Cochin.
La nouvelle directrice Anne-Lise, 28 ans, possède ainsi un DUT carrières sociales ainsi qu’une licence professionnelle en médiation scientifique et éducation à l’environnement. « A la base, nous ne recherchions pas forcément à recruter en CAE, et c’est elle qui nous a indiqué qu’au vu de sa situation, elle correspondait aux critères de ce type de contrat » , explique la présidente de la communuauté de communes de Bléré.
Et visiblement, la nouvelle salariée fait l’unanimité. « Elle s’implique beaucoup », se félicite Jocelyne Cochin, « le contact passe très bien auprès des enfants ».

L’objectif est ainsi d’ores est déjà de pérenniser cet emploi, tout comme l’ont été les autres emplois créés en CAE par la collectivité, 4 au total sur 19 salariés.
Une formule qui convient tout à fait à Jocelyne Cochin. « Les avantages financiers sont indéniables », confirme-t-elle, « cela permet de décupler les possibilités des collectivités locales, tout en recrutant des salariés avec de réelles compétences ».

En outre, embaucher en CAE permet à la collectivité de ne pas prendre de risque quant à ses recrutements. « Il s’agit d’argent public. On ne peut pas se permettre de se tromper, et ce d’autant plus dans la fonction publique », témoigne la présidente de la communauté de communes. « En revanche, je trouve qu’il est important d’essayer au maximum de pérenniser ce type d’emplois par la suite. Le marché de l’emploi est tellement rude aujourd’hui, surtout pour les jeunes... »

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