Lydie, 54 ans : « le CUI-CAE m’a redonné confiance en moi »
Publié le 19 décembre 2014 | Dernière mise à jour le 17 décembre 2014
A 54 ans, Lydie a été recrutée par le biais d’un CUI-CAE en tant que gérante de l’association Grâce Infinie à Dreux, qui propose différents types de services à la personne à domicile. Un emploi qui, pour la première fois de sa carrière, correspond parfaitement à sa formation de secrétaire commerciale.
« Sans le CUI-CAE, je serais encore au chômage ! » Lydie est restée plusieurs années sans trouver d’emploi jusqu’au mois d’avril 2014, date à laquelle elle a débuté un contrat unique d’insertion - contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE) au sein de la jeune association Grâce Infinie, créée par l’une de ses connaissances.
Traitement du courrier et de l’administratif le matin, prospection commerciale l’après-midi : voilà désormais à quoi ressemble la journée-type de Lydie au sein de l’association, où elle officie en tant que gérante-secrétaire.
D’une durée hebdomadaire de 26h, ce contrat lui permet, après une longue période d’inactivité, de reprendre pied avec le monde du travail et de rompre son isolement. « Je me demandais ce qui n’allait pas chez moi : j’avais les compétences, j’avais l’expérience… et malgré tout je ne trouvais rien ! », confirme-t-elle. « D’après moi, le blocage venait principalement de mon âge. Alors que je me laissais aller, le CUI-CAE m’a permis de rebondir, et de renouer avec une vie sociale. Cela m’a redonné confiance en moi ».
Plus enrichissant encore pour Lydie : cet emploi est le premier de sa carrière professionnelle à être véritablement en rapport avec ses compétences et sa formation, hormis une brève expérience passée. Titulaire d’un baccalauréat comptabilité et d’un Brevet technique de représentation, la quinquagénaire a en effet longtemps été employée en tant qu’auxiliaire de vie auprès de personnes âgées, avant de connaître une longue période de chômage. « Depuis la perte de mon emploi, on ne m’avait proposé que des offres sans rapport avec mes qualifications, comme des postes de femme de ménage. Aujourd’hui, je suis pleinement à l’aise dans ce que je fais ».
Autre avantage pour la salariée : la formation qu’elle a pu réaliser en bureautique et en informatique, prévue dans le cadre du CUI-CAE. Une opportunité qu’elle apprécie à sa juste valeur. « Avec ce type de contrat, c’est gagnant-gagnant ! L’employé acquiert des compétences, tout en faisant profiter l’entreprise de son savoir-faire ».
Le seul souhait de Lydie est désormais de voir son contrat, d’une durée d’un an, pérennisé par la suite, afin d’y terminer sa vie professionnelle.