Lutte contre le chômage : des moyens renforcés pour le 2ème semestre 2014

Publié le 30 septembre 2014

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Face à l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi enregistrée en région Centre, +4,4% sur un an [1], Pierre Etienne Bisch, Préfet de région, appelle à une forte mobilisation des collectivités locales, des associations ainsi que des entreprises du secteur privé. Celles-ci sont invitées à recruter sous contrats aidés, dans une démarche de solidarité, les chômeurs les plus fragiles : jeunes pas ou peu qualifiés, demandeurs d’emploi de longue durée, seniors de 50 ans et plus ou bénéficiaires de minima sociaux.

La DIRECCTE Centre a reçu pour le second semestre une enveloppe de contrats aidés (Emplois d’avenir, CAE, CIE) qui conduit à des objectifs ambitieux pour 2014 (voir graphique ci-dessous). Ces moyens supplémentaires traduisent la volonté du gouvernement d’amplifier la mobilisation nationale en faveur du retour à l’emploi des publics les plus fragiles. Cette orientation a été confirmée lors de la « grande conférence sociale » des 7 et 8 juillet dernier et une négociation nationale interprofessionnelle sur l’emploi des seniors et des chômeurs de longue durée pourrait débuter dans les prochains mois.

Un ciblage renforcé sur les publics prioritaires

Les Contrats uniques d’insertion (Contrat d’accès à l’emploi (CAE) en secteur non-marchand) et Contrat initiative emploi (CIE) en secteur marchand) sont réservés en priorité aux demandeurs d’emploi de longue durée, aux seniors de plus de 50 ans et aux travailleurs handicapés.
« Nos résultats observés au 1er semestre en matière de ciblage des publics prioritaires sont très encourageants » note Marika Petit, Chef du service « Accès et Retour à l’emploi » à la DIRECCTE Centre. « La part de seniors et de chômeurs de longue durée ayant signé un contrat unique d’insertion est supérieure à celle enregistrée au niveau national, notamment pour les bénéficiaires de CAE. Nous avons toutefois encore un effort à faire pour les jeunes issus des zones urbaines sensibles (ZUS) dont le taux de prescription demeure inférieur à nos objectifs quel que soit le type de contrat aidé ».
S’agissant des emplois d’avenir, les services de la DIRECCTE sont particulièrement attentifs à la qualité des formations proposées aux jeunes dans le cadre de ces contrats. Les formations qualifiantes ou professionnalisantes doivent en effet être privilégiées au détriment des simples actions d’adaptation à l’emploi. Les emplois d’avenir qui bénéficient majoritairement au secteur non marchand peuvent aussi être conclus par des entreprises du secteur marchand ; ils devront dans ce cas être en priorité en CDI et à temps plein. En revanche, ils ne devront pas concerner les jeunes qui ont la capacité d’intégrer directement des formations en alternance, via un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation.

Notes

[1A fin juillet 2014 - Source : DARES Pôle emploi – DEFM cat1

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